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Lean design / imceo
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Complexité

« La culture n'est pas un luxe, elle nous permet de contextualiser au-delà du sillon qui devient ornière. » Edgar Morin, Le temps est venu de changer de civilisation, L’Aube, 2017.

Sous la dynastie Hang
« Si la connaissance des hommes est véritablement une science, les divers talents trouveront chacun leur rang, et toutes sortes d'entreprises méritoires se développeront. » Liu Shao, Traité des caractères. Paris : Gallimard, 1997 (trad. du chinois par Anne-Marie Lara).
AU SIECLE DERNIER
« Dans le langage courant, nous disons d’un homme qu’il est “heureux” quand il a réussi à atteindre ses objectifs. Une manière plus adéquate de décrire son état serait de dire qu’il est plus heureux qu’avant. Il n’y a néanmoins pas d’objection valable à un usage qui définit l’activité humaine comme la recherche du bonheur. » Ludwig von Mises, L’Action humaine.
Ascèse

« Le Lean est une ascèse dont les vertus se perdent si elle est assénée par quelques uns plutôt qu’assumée par tous. » Xavier Casanova, in Feuille de route.

11 novembre 2017

Démocratiser le travail

COUV Michel Sailly

Dans un précédent billet, nous nous permettions de présenter un ouvrage à paraître sans l’avoir lu : Michel Sailly, Démocratiser le travail : un nouveau regard sur le lean management, L'Atelier, 2017. L’ouvrage est bien paru fin août, et n'est pas passé inaperçu. Dès le 4 septembre, il a fait l'objet d’une analyse très détaillée de Martin Richer, qui développe en premier lieu le titre « démocratiser le travail », avant de poursuivre en abordant le « nouveau regard sur le lean » que Michel Sailly déploie sous forme de critique et de propositions.

Démocratiser. – Martin Richer rappelle, en préambule, les deux manières d'aborder la question de la démocratie au travail. La première s‘attache à démocratiser l’entreprise par la voie institutionnelle des textes législatifs. La seconde s'attache à démocratiser le travail en élargissant les degrés de liberté des acteurs et des collectifs qui l’accomplissent.

Revoir le Lean. – Martin Richer adhère à la thèse défendue par Michel Sailly, et la soutien en soulignant quatre points forts. – L'ouvrage est à la fois un outil de réflexion et d’action. La réflexion s’appuie sur les textes fondateurs du lean ; l’action sur leur synthèse en 9 propositions, développées dans les 9 chapitres du livre. – L’ouvrage place le travail au cœur des transformations. Il préconise une révision du mode de management assurant une meilleure reconnaissance et un meilleur usage de l’expérience de tous en accordant à chacun davantage d’autonomie. – L’ouvrage réhabilite le management. À côté de l’autonomie dans la tâche, s’ouvre la question de l’autonomie dans le collectif au travail. Elle passe par un management à son écoute, et non plus à l’écoute exclusive des échelons supérieurs ; avec une capacité à résoudre les problèmes sur place plutôt qu’une obligation de les faire remonter vers le haut. – L’ouvrage guide vers la RSE, ou responsabilité sociétale des entreprises.  Il va ouvertement dans ce sens en prenant en compte toutes les parties prenantes de l'entreprise, au-delà de la seule figure du client final. À cet égard, « le livre de Michel Sailly est utile et inspirant (…). Il nourrit la réflexion au carrefour de l'économique et du social, ce point de rencontre si précieux, qui intéresse de plus en plus de dirigeants d'entreprises et de politiques. »

Pour aller plus loin :
Martin Richer, « Démocratiser l’entreprise ou le travail ? », in Metis, 4 sept. 2017. 

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